Début 2000, une toux chronique s'installe progressivement. Analyses, recherches, examens. Les caméras ont vu tous mes tuyaux. Toujours rien, des boyaux parfais, des organes de bébé !
En 2004, au cours d'analyses correspondant à des recherche d’allergies, une protéine de Bence Jonce est découverte par hasard puis confirmée : un myélome entame un premier stade paisible.
A l'époque les médecins sont chiches d'informations. Reste Internet !
A force de lectures, de recoupements, de synthèses, j'arrive à comprendre que c'est du sérieux. A d'exceptionnelles situations végétatives près, l'issue est toujours fatale, située après 3 à 5 ans de survie. Le traitement n'agit que sur les souffrances en laissant traîner de nombreux effets secondaires...
La pilule est dure à avaler, seule une surveillance trimestrielle est exercée. Une routine !
Le temps passe, la protéine est un modèle de stabilité, je fini presque par l'oublier.
Sept ans après je vis toujours normalement, sans aucune séquelle apparente.
En 2011, pris de remord, ce petit intrus décide de vivre sa vie. Les chiffres grimpent vite, une insuffisance rénale est détectée, rapidement accompagnée par une hémochromatose qui a déjà largement entamé mon foie. Les symptômes se révèlent très présents, fatigues croissantes, douleurs insidieuses et agressives ; ça devient difficile à cacher tout ça !
Les analyses de juillet me place au stade 2, le stade du traitement. Les incursions deviennent plus sévères : biopsies à répétition, 3 opérations sous anesthésie générale en 3 semaine... une hémorragie, 4 myélogramme... IRM, coronarographie, de multiples passages par le labo...
Aujourd'hui mon protocole chimiothérapique est démarré et je le vis plutôt bien.
En 2012, d'énorme progrès ont vu le jour. (autogreffe, chimio, thalidomide...) La survie est passé à 8 ans et environ 50% des situations se stabilisent. Des cas de rémission apparaissent... C'est très encourageant !
A bientôt, GgPointDoc
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