Le blog de ggpointdoc

Le blog est resté bien silencieux ces derniers jours...
Oui, je sais. Mea culpa !
Je vous présente mes excuses les plus... les plus simples mais les plus sincères.
Entre l'approche des opérations – maintenant en cours, et les difficultés à gérer leurs impacts... mon actualité s'est sensiblement concentrée.
Et oui, ce qui veut dire que je trouve le moyen de manquer de temps, de patience, de diplomatie, etc...

Mais tout en sollicitant votre indulgence, je vais essayer de corriger cela.

Vendredi 11h00

Me voici de nouveau rentré à la maison... après un bref séjour au Centre Léon BÉRARD.
Mon sternum y a reçu une cimentoplastie expérimentale en vue de réduire les douleurs provoquées par une fracture qui traîne à se consolider. Le docteur a construit un "petit pont" pour solidariser les deux rives...
L3, ma très chère L3, vertèbre du bas du dos, a fait l'objet d'une kyphoplastie !
Encore un mot à ajouter dans notre vocabulaire pour épater la galerie dans les conversations des longues soirées d'hiver !
Rien à voir avec un quelconque chichon breton, non ! Cimentoplastie et kyphoplastie sont des actes très similaires. La différence se situe dans un petit détail loin d'être anodin : au lieu d'utiliser la vertèbre creuse comme contenant pour le ciment, on insère un petit ballon avant d'y injecter le ciment. L’intérêt de la technique est d'éviter les fuites du produit sur les conducteurs nerveux locaux, et par-là, limiter les risques de réductions motrices.

Mon sternum paraît bien silencieux ce matin, et c'est bon signe. Petit exercice de contrôle : serrage d'une vis à l'aide d'un tournevis : je n'ai pas mal à la poitrine... Seconde mise à l'épreuve : ouverture d'un bocal de confiture... un peu, beaucoup, passionnément, à la folie (enfin presque !) à fond les ballons...

Bon, je n'ai pas réussi à ouvrir le bocal mais je n'ai pas eu mal ! Super-méga-génial !
Par contre mon mal de rein est toujours là à midi... est-ce le même ou est-ce un autre qui était masqué jusqu'à présent par ma facétieuse L3 ? La sensation est légèrement différente... mais ça fait mal ! Je reprendrai la conversation cet après-midi.

17h00 – Coucou, me re-voilou... Et bien la douleur s'est estompée progressivement. J'ai fais une dizaine de kilomètres de voiture, j'ai tenté de déboucher mon lave-glace – ce qui veut dire que j'ai porté 3 arrosoirs d'eau, j'ai dépanné les ceintures-arrières de la voiture d'une amie, j'ai arrosé nos fleurs sur la terrasse... tout cela sans la moindre douleur ! Toute l'après-midi dehors ! De la fatigue, oui, mais pas de bobo ! GÉ-NIAL ! Je n'ai mal que si je touche...

Moralité : ne pas toucher !

Je suis super content de cette seconde étape " cimento-kyphoplastienne ". Merci docteurs, merci vraiment beaucoup !

Bonsoir amis lecteurs...

(Avertissement 1) N'imaginez pas deux billets en un jour pour le prix d'un !

Quoique...

(Avertissement 2) Ce qui suit a nécessité de longues heures de frappes (au clavier) et autant en réflexions pour mettre celui-ci au point. Et quand le fruit est mûr...

La respiration...
J'entends depuis longtemps qu'il faut la travailler, cette respiration...

Ne riez-pas au fond de la classe, s'il vous plaît !
...Ceci dit : ça se dit, ça s'écoute, et ça se comprend, parfois bien sûr ! Et puis tout aussi bien sûr, on passe à autre chose, sans risquer en parler davantage...
Quoique...

Un vendredi matin, j'ai eu une séance de chimio... hou-là !
J'ai rapidement compris quelle ne serait pas comme les autres : elle m'a vite shooté et immédiatement très fatigué. Dans l'après-midi, j'ai senti ma respiration ne plus être naturelle, spontanée, automatique... Il me fallait curieusement forcer, inspirer... volontairement. Mais ça, personne ne nous apprend à le faire !
Quoique...

Pendant un certain temps, plusieurs heures, j'ai délibérément forcé pour entretenir ma respiration. Ce n'était pas normal ! Mais le manque d'air devenait rapidement oppressant avec ce foutu sternum qui voulait m'écraser les bronches ! J'ai bien essayé de secouer la tête à gauche et à droite, espérant entraîner le buste, puis de tirer mon cou vers la potence (et oui) à la recherche d'une hypothétique "remise en marche" de la mécanique... ou pour déboucher un éventuel tuyau ! Ma fatigue tenait mes yeux clos et le temps s'écoulait de plus en plus invivable... L'étouffement envahissait mes pensées ! Quels choix me restaient-ils ? Mes doigts ont cherché à ouvrir ma poitrine mais mon sternum douloureux (fracture) m'a vite arrêté. J'ai donc continué à pomper et aspirer des fragments d'air. J'étais trempé... un vent de panique circulait !

Au fond de la classe, vous me copierez tous, cinquante fois : "la Panique est le nom d'un vent humide*".

Je reprends :
...C'était à l'inspiration que ma volonté devait inlassablement intervenir et c'était long, c'était dur, c'était inaccessible... et à l'épuisement (je devais ressembler à un poisson sorti de l'eau...) se mêlait la peur. Et si tout d'un coup je n'arrivais plus à respirer ?
Quoique...

Pendant un moment, j'avoue avoir voulu arrêter tout !
Trouver quelque chose d’instantané, sans plus rien, sans sentiments ni douleurs... Arrêter d'avoir peur, d'avoir mal. Oui : arrêter tout... Mais cette même peur me relançait dans ma quête folle, cette quête qui semblait me rapprocher inlassablement d'ultimes souffrances !
Quoique...

Et la réponse est venue : je me suis traîné aux toilettes (riez trois fois par saccades de deux !) et ce que j'y ai fait a permis de réduire une certaine pression interne ! Mais le plus vraiment efficace est venu de la Société...

Qui a dit Société de m... ? Quoi ? Quel est le rapport ? Vous me prenez pour un imbécile, J2 !
Et bien écoutez la suite, espèce de précieuse inculte !
Quoique...

Ciel, je deviens grossier...
Quoi ? C'est bien ? Il faudrait... ?
Il suffit, J1 !

Ayant enfin vraiment compris que j'avais besoin de l'aide des autres, et entendu d'une ouïe "embrouillassée" que je n'étais pas seul dans le séjour qui s'ouvrait devant moi...  j'ai rejoins, en masquant autant que je pouvais (mais avec une certaine efficacité) ma "pitosité", cette Société qui m'y interpellait. Je me suis approché de ma Belle qui fuyait la trop forte chaleur et me croyait endormi. Elle m'a vu et je lui ai vite dis mon stress respiratoire. Une amie nous a rejoint, nous et notre jeune discussion.

Films, jardinage, boulot, été, vacances... rien que du très banal mais si riche de son pouvoir de distraction ! Je me suis calmé, apaisé ; j'ai pensé à autre chose et ma respiration est rapidement redevenue naturelle.
Quoique...

La moralité est de commencer par faire la démarche d'aller vers les autres et d'accepter les autres, même s'il faut traverser des passages de m... . Ne pas rester seul, discuter. Passer son temps en le meublant d'autres choses...
Et puis il n'est peut-être pas inutile d'écouter quelques conseils...
Couac !

Aujourd'hui, j'ai pu finaliser avec une petite dose d'humour ce billet parce que plusieurs semaines se sont écoulées. Avouez qu'il eût été dommage qu'il ne vît le jour !

Belle journée à vous et que la force soit toujours avec vous !

* ...parce qu'il a la particularité de ne souffler dans aucune direction, d'où condensation". Sachez qu'il existe aussi des vents odorants avec des noms très plaisant !

Bonjour à tous !

Il faut bien se rappeler que l'objet de ce blog est son thème, à savoir tenir informer et ouvrir à la discussion sur une maladie heureusement peu fréquente, le myélome multiple, surtout si celui-ci est assorti d'un Syndrome de Fanconi. Chacun peut y lire les articles et même risquer la conversation !

Bien sûr, la majeure partie des visiteurs du blog de GgPointDoc sont ces «gens» qui connaissent en particulier l'auteur, d'où quelques articles sur un(ou plusieurs) sujet(s) «secondaire(s)» qui est(ou sont) à l'origine de ce groupe de «gens». Évidemment, cette particularité ne limite nullement ni la consultation ni l'intervention par d'autres «gens» totalement inconnus du(ou des) groupe(s) d'origine !

Il va de soit que tout participant s'engage à respecter le code de bonne conduite amplement diffusé par l'administrateur et largement répandu sur le web. Parmi ces instructions sont la vérification des sources d'informations et d'une manière plus générale l'exactitude des propos tenus.

C'est ainsi que Gg pose une question «composée» avant de dire une «bêtise... !» Dites-moi :

Quinze centimètres de taille* en moins, cela doit bien représenter une bonne douzaine de litres de volume en moins ! Cela ne contribuerait-il pas aux désagréments...

1) des constipations douloureuses et à répétition, en raison de tuyaux trop serrés, écrasés, coudés, pincés, etc...

2) et par là-même occasion, responsable pour partie importante des nombreux stress respiratoires consécutifs au manque de volume disponible ?

Professionnels de la santé ou non, j'attends vos contributions avec impatience et vous souhaite un bon week-end. Gg.

Parfois (et surtout en informatique) une alerte peut être autrement qu'inquiétante : elle peut être intéressante !

En effet...

Au court de l'automne 2011 et de l'hiver 2011/2012 vous étiez nombreux à me poser des questions en rapport avec l'atelier du moment, à savoir Les sauvegardes "durables" des photos numériques.

L'une de ces questions était chronique et très logique : les tarifs à l'achat d'un disque dur externe et transportable, standard au format 2,5 pouces...

À l'époque, suite au tsunami qui a frappé le Japon et aux inondations qui ont ravagé la Thaïlande, les épiciers occidentaux on anticipé une pénurie de fait prévisible !

Les tarifs ont alors flambé et je vous ai conseillé une sage patience.

Cette politique ne pouvait être que fatale pour les épiciers en question : des stocks d'invendus !

Aujourd'hui, les prix s'effondrent. Il est maintenant possible de s'offrir un disque à un tarif, dirais-je... intéressant :

Chez Amazon, vous trouverez des Toshiba de 1 To pour 100 € ! Aussi des Western Digital et des Seagate à 97 € !

Impressionnant !
Si votre budget le permet, c'est le moment !

Bonne nuit et faites chauffer la carte bleue... Gg

Ces jours-ci, j'ai pris du retard pour alimenter le blog, notamment en raison de douleurs pressantes. L'étape expérimentale qui vise à remplacer la pompe à morphine par des comprimés a nécessité une certaine mobilisation... et puis d'autres douleurs se sont fait jour : une vertèbre impatiente (L3) a décidé de prendre la suite de L1 et L2, qui ont eu fait l'objet de la précédente vertébroplastie. Ainsi, une demande est formulée pour une nouvelle opération pour L3 et le sternum !

Tic-tac, patience-impatience, tic-tac, patience-impatience...

Curiosité s'il en est, depuis le début de cette hospitalisation, en février, le Gg est passé de 74 kg à 58 kg, vous constaterez que ce n'est pas rien ! Et nous serions sans doute très nombreux(se) à apprécier un tel affinement de notre profil... Mais bon, là, je n'ai pas vraiment demandé... d'ailleurs, généralement cette notion ne me préoccupe que très peu...

Et ça se voit, la minceur ! On pourrait croire qu'il est facile de cacher ce qui n'existe plus... mais là, je vous assure qu'il est très difficile de masquer une absence !

Autre chose est parti aussi... et je vous laisserais bien deviner quoi, mais ça risque d'être long : la taille ! Imaginez que vous faites la cuisine, vous posez votre plat sur la grille du four, tout en admirant des yeux la garniture que vous venez de réaliser. Trois mois plus tard, vous réalisez à nouveau ce plat très attendu par tous.
Il est prêt vous allez pouvoir le déguster... vous allez le chercher... et là, surprise : vous ne voyez plus la garniture, vous ne voyez plus le dessus du plat, mais le dessous...
J'ai rapetissé ! Un peu plus de 13 centimètres se sont fait la malle ! D'un mètre soixante-huit et demi, j'ai régressé à un mètre-cinquante cinq ! 13 centimètres en moins...

Et oui, je réalise aujourd'hui que pour vous dire bonjour, il faudra maintenant que je lève la tête !

Voici deux nouveautés que je vous laisse digérer !

À bientôt, Gérard.