Bien sûr, il fallait passer par là ! Et elle est longue…
Cent jours…
J’avais envie de mettre un “s” à cent pour bien faire comprendre que cent c’est cent fois un !
Cents…
Au 15 février j’ai rencontré de nouveau les spécialistes. J’ai eu droit à un myélogramme totalement indolore – merci docteur – qui est censé renseigner sur l’activité de la maladie. Pourvu qu’elle roupille ! Voyez-vous, je ne souhaite même pas sa mort, seulement un sommeil prolongé, très prolongé !
Et l’attente reprend, l’attente du discours des plaquettes… Que vont lâcher les prélèvements ?
Cette interminable attente qui joue avec mes humeurs et par voix de conséquence sur les humeurs de mon entourage. Que même s’il on en arrive à des situations presque conflictuelles, je voudrais leur faire savoir tout mon Amour… et mes remerciements !
Je ne leur rends pas la vie facile tous les jours !
J’ai commencé les séances de kiné-balnéo. Mais c’est sans doute trop tôt pour en faire un commentaire ; pour l’instant, c’est scepticisme et statu quo !
En dehors de toute cette “agitation”, l’actualité est fade et pleine de sommeil : je m’endors, je dors et je me rendors ; rien que du passionnant. J’arrive à me mettre devant mon clavier mais à un rythme qui force l’admiration : plutôt tortue que lièvre ! Au rythme de mes appétits quoi…
Je ne sais qui de la maladie ou de la médication est la plus influente, mais les deux me laissent dans de longues heures d’attente soporifiques ! Attente des résultats d’analyse comme l’attente d’un hypothétique combat à venir ou l’attente de reprendre une vie “normale…”
J’attends que le soleil chauffe suffisamment pour faire fondre ma neige et me rende un printemps vivable.
J’attends…